Texte:
Jean Marie Piemme
Mise en scène:
Jean Boillot
Assistante:
Clémence Bordier
Musique:
Philippe Nahon
Scénographie:
Lise Abbadie
Assistante:
Florence Foix
Costumes:
Cécile Favereau
Son Gabriel Galenne
Lumière:
Yvan Mathis
Avec les comédiens du Théâtre des Cerises:
Jérôme Brethomé, Martin Buraud, Thomas Canonne, Mathilde Clavier, Amandine Dolé, Joseph Lecadre, Morgane Maisonneuve, Antoine Orhon et Lisa Paul
Production:
La spirale-compagnie Jean Boillot
Co production:
Théâtre des Cerises/l'avant scène de Cognac
Une agression a eu lieu : Pak a balancé quelques gouttes d’essence sur les cheveux de Mirek, qui se sont enflammés. Une histoire de règlement de compte comme il en existe des centaines. Monia, épouse de Pak, aime Mirek. C’est sa porte de sortie d’une vie conjugale violente, sans épanouissement, sans avenir. Mais Pak n’a pas voulu accepter cette situation, il s’est vengé.
Cependant, ce n’est pas vraiment cette histoire-là qui intéresse la réalisatrice d’une émission de télévision, surnommée « Miss Caméra », en charge de reconstituer l’agression.
Elle veut transformer ce fait divers en phénomène universel. Ce qui l’intéresse, c’est moins ce qui est arrivé que ce qui aurait pu arriver. Le tournage se passe dans une fête foraine. Lieu
vivant et cadre attrayant pour le téléspectateur, selon « Miss Caméra ». Un saltimbanque philosophe, « L’homme roux », accompagné d’une marionnette-singe, observe et commente cette
reconstitution, cette vérité en train d’être transformée.
Monia veut témoigner de son amour salvateur, tandis que Miss Caméra veut mettre en avant la vengeance dans son reportage ; Mirek se demande pourquoi il doit porter un fusil alors qu’il n’y a pas
de fusil dans son histoire ; Pak cherche à reconquérir sa femme ;mais le tournage n’avance pas. Alors la réalisatrice secoue son équipe, elle pense au téléspectateur : il doit en savoir
plus sur l’agression…